Invitation spéciale les 18, 19 et 20 novembre 2016

Me voici lancée dans une nouvelle expérience! Je vous invite à y prendre part. C’est en fin de semaine du 18 au 20 novembre que ça se passe. Où? Au Centre d’Art de Montréal, là où se trouve mon atelier.

C’est quoi? Une méga levée de fonds pour la chaîne de télé Mountain Lake PBS, organisme à but non lucratif qui offre des programmes de grande qualité, sans publicité, à environ quatre millions de téléspectateurs dans les états de New York et du Vermont, ainsi qu’au Québec. 

Vous vous demandez sûrement «mais pourquoi participer à une levée de fonds pour PBS?» C’est bien simple, c’est eux qui prennent possession du Centre pendant l’événement. Je n’ai pas à trimballer mes tableaux d’une place à l’autre. Ils seront exposés dans mon coin atelier. Je n’ai rien à débourser (yéééé!). Et dans l’éventualité d’une vente, le montant sera réparti 50-50 entre PBS et moi-même. Pourquoi ne pas profiter de l’occasion? J’ai embarqué sans hésitation.

D’ailleurs, c’est le moment de l’année où je me demande «Quoi faire de tous ces tableaux?»

Le vernissage a lieu vendredi le 18 novembre, de 18:00 à 21:00. Je vais me mettre sur mon 36 pour vous accueillir ! Avec même un peu de rouge à lèvres pour cette grande occasion!

Samedi et dimanche les 19 et 20, de 10:00 à 17:00, je serai en ‘habit de travail’… pantalons, chandail, gougounes et tablier plein de taches de peinture. C’est là voit la palette de couleurs que j’utilise. Ben non, pas de rouge à lèvres – mais avec sûrement un peu de peinture s’ul bout du nez. Le plan c’est de travailler sur mes devoirs d’impressionnisme ou tout simplement de m’amuser à mettre en route un autre chef-d’œuvre ;-). Venez donc voir Diane VanGotié en pleine création!

Ma liste de prix révisés est fin prête. Je propose des rabais de 30 à 50% sur plusieurs de mes toiles (abstrait et paysages). Pas de niaisage : faut faire de la place pour la production 2017.

Ben non, vous n’êtes pas obligés d’acheter, venez jaser et découvrir la trentaine d’artistes et artisans qui participent avec enthousiasme à cette levée de fonds. Eille une activité gratos! Les réservations sont souhaitables. Vous prendrez vos billets à l’entrée, sans frais. Vous n’avez qu’à réserver sur le site du Centre d’Art de Montréal en cliquant ici . Premier arrivé, premier servi.

Au plaisir de vous rencontrer en fin de semaine! Diane

Centre d’Art de Montréal, 1844 rue William, (coin Des Seigneurs), Montréal.514-667-2270.  Vous me trouverez dans l’espace E-28 à côté des locaux de l’École d’Art de Griffintown.

Piri-Piri, Tech mixtes. 16 x 20 format galerie.
Piri-Piri, Tech mixtes. 16 x 20 format galerie.
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6 commentaires sur « Invitation spéciale les 18, 19 et 20 novembre 2016 »

  1. Ça y est, j’ai un soudain besoin d’intervenir. Impossible pour moi de lire ça sans réagir, et comme le « politiquement correct » en moi est presqu’inexistant, je plonge pour contrebalancer les affirmations qui doivent l’être…selon mon opinion bien sûr, bienvenue à tous ceux qui pensent autrement.

    C’est quoi le problème?

    Eh bien pour commencer, j’aimerais bien qu’on me définisse « artiste professionnel ». C’est quoi ça? Quelqu’un qui se consacre à l’art à temps plein, qu’il vende ou non? Quelqu’un qui a été formé dans un institut approuvé, qu’il vende ou non? N’importe qui, pour autant qu’il en vive? Ou bien peut-être une définition plus pédante ferait mieux l’affaire, du genre « quelqu’un de reconnu par l’élite du monde de l’art », ceux qui sont censé le « controller » comme les curateurs, les critiques, les riches, les diplômés? Pas facile hein? Juste la définition est on pourrait déjà s’y perdre.

    Une chose est sûre, il y a beaucoup d’Ego d’impliqué là-dedans… « Je suis un artiste! » Les artistes eux-mêmes on créé de toute pièce; ce mot qui interdit toute critique, toute évaluation externe. On peut faire un gros rond rouge sur une toile blanche: pas de problème. Personne n’a le droit de critiquer l’artiste et son art. Et après on se surprend que le terme ne veule plus rien dire?

    Les commentaires ci-haut m’ont drôlement fait penser aux journalistes. La référence est frappantes. Eux aussi, auparavant dans leur tour d’ivoire, contrôlant l’information qu’ils allaient bien vouloir distribuer au peuple étaient maître chez eux. Quel bonheur!

    Puis tout à coup sorti de nul part: les bloggeurs! Les sites de nouvelles alternatives! Les canaux de nouvelles YouTube etc. Pas contents, les journalistes… alors il font la même chose qu’on voit ici, ils essaient de garder leur contrôle, de se distancer en disant que seules leurs nouvelles sont « professionnelles », les autres c’est juste des amateurs qui ne savent pas ce qu’ils font… comment le pourraient-ils, ils ne sont même pas des journalistes « professionnels »!

    Ben oui… continuez de vivre sur votre nuage, cher journalistes. Pendant ce temps, moi et des millions d’autres, on est maintenant beaucoup, BEAUCOUP mieux informés, nous pouvons obtenir une image bien plus juste de la réalité, TOUTE la réalité, pas juste celle que nos journalistes complètement biaisés veulent bien nous laisser entrevoir.

    Mais bon… on est pas ici pour parler des journalistes professionnels mais bien de nos professionnels artistes! Alors dites-moi, est-ce que je devrais m’attarder à parler des expositions professionnelles dans des musées professionnels par des artistes professionnels reconnus comme l’exposition de vache et taureau qui pourrissent derrière un plexiglass? Est-ce assez professionnel pour vous? Encore bien mieux que les toiles avec un rond rouge ou trois lignes de couleur, non? Ça me donne le goût de me déclarer professionnel moi aussi.

    Je vais définir le terme « artiste professionnel » très vaguement, juste pour cette conversation. Je dirai par example:

    -un artiste professionnel est quelqu’un qui produit beaucoup. Je crois que personne ne qualifierais de professionnel quelqu’un qui ne produirais qu’une seule pièce dans sa vie, non?

    -un artiste professionnel est quelqu’un qui possède un talent lui permettant de faire des choses que n’importe qui ne peux pas faire. Si vous faites une tache noire dans le milieu de votre toile par example, et que vous vous trouvez « professionnel » eh bien ce n’est pas d’un acheteur sérieux dont vous avez besoin mais d’un psy.

    -un artiste crée de l’art que les gens admirent, ressentent, veulent posséder! À crois bon créer les pièces d’art dont personne ne rêve, que personne ne comprend, qui répugnent ou qui sème l’indifférence? Pour moi l’artiste, le vrai, répond au désir du beau, du rêve, des émotions qui amènent la satisfaction et non pas le dégoût.

    J’aurais bien d’autre critères, mais à quoi bon. Même ces quelques pauvres critères sont déjà trop à admettre pour la plupart des « professionnels ». Il ne veulent pas de barrières, pas de critères autres que celui de « faire parti du bon club ».

    Parfait, vous avez tellement bien réussi à éliminer la logique et les critères de compétence que maintenant, tout le monde se dit « mais alors, si l’art c’est n’importe quoi, moi aussi je suis capable! » Et ils ont bien raison.

    Je pourrais dire ce qui suit dans absolument n’importe quelle catégorie, de « chef cuisinier » à « artiste » en passant par « plombier », « écrivain » et tout le reste:

    -Il y a des « professionnels » formés qui sont géniaux et d’autres sans aucun talent.
    -Il y a des « amateurs » qui sont géniaux et d’autres sans aucun talent.

    Si vous pensez que c’est une hérésie, alors félicitations je vous déclare officiellement « un professionnel » dont le talent n’a d’égal que son Ego…

    Parlant d’Ego, pourquoi ne pas aller à la Malbaie visiter le peintre « professionnel » par excellence, celui qui a mis un signe près de la sortie dans sa galerie qui indique à quelques mots près, « si vous n’aimez pas mes toiles c’est que vous ne comprenez pas l’art »…

    Arrogance, arrogance quand tu me tiens…

    Bon, c’est assez. Voici un résumé pour ceux qui ont perdu le fil:

    -Quand on est BON et qu’on donne au consommateur (d’art ou autre) quelque chose qu’il DÉSIRE vraiment, la seule question dans sa tête sera « puis-je me le payer? »

    Vous ne vendez pas? Alors arrêtez de vous faire croire que c’est la faute de votre voisin, des retraités qui découvrent la peinture et leur talent, ou des magasins d’art eux-mêmes qui OSENT vendre du matériel aux « peuple » non professionnel!

    Non. Si vous ne vendez pas c’est que votre travail n’est pas à la hauteur dans la tête de l’acheteur. Ça ne vaut pas le prix demandé. POINT FINAL. Ce n’est pas MON opinion, c’est un principe économique de base. S’il y a une demande pour un produit, c’est le meilleur produit au meilleur prix qui gagne. Le « meilleur » produit selon la perception de l’acheteur, bien sûr.

    Sur ce, mauvaise nouvelle à tous ceux qui n’aiment pas la tendance: ce n’est qu’un début. Préparez-vous au raz-de-marée qui s’en vient, alors que les retraites de millions de baby boomers s’accélère et qu’une bonne partie d’entre eux s’apprêtent à découvrir qu’ils ont autant de talent qui bien des « professionnels » ou pour le moins, qu’ils peuvent tenter leur chance à « mieux répondre à la demande du marché ».

    Alors n’hésite pas ma Diane. Continue de créer, de pratiquer, de pousser plus loin, c’est ÇA qui va faire de toi (ou quiconque) une artiste accomplie, professionnelle ou non, pas l’approbation d’une élite accréditée. Le marché décide tout. Et comme on dit à la bourse, « le marché a toujours raison. »

    Professionnel ou pas, vive l’art, le vrai!

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    1. Merci Jacques pour avoir pris le temps de t’exprimer sur mon blogue. Justement, ce matin même, j’ai fait une recherche sur ‘comment devenir un artiste professionnel au Québec’, et qu’est-ce qu’un artiste professionnel ? question d’aborder le sujet dans un billet. Et, en prenant des notes pour mon billet, j’ai aussi fait un lien avec ce que pensent les journalistes des blogueurs. Mes prochains billets seront donc à surveiller. Ils apporteront sûrement leur lot de commentaires. Et je ne suis pas sortie de l’auberge, artiste (? peut-être même pas), amateur, étudiante, blogueuse, retraitée et baby-boomer. Je vais sûrement me faire lancer plein de tomates. À la prochaine!

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  2. Ouin… là tu ne vas pas me trouver fine.
    Le phénomène des encans commence vraiment à me gosser parce que ça nuit aux artistes de bien des façons. Avant de me lancer dans un million d’explications, je recommande la lecture des deux articles suivants:

    1) Encans bénéfices: Quelques conseils pour les Artistes
    https://lavoieestlibre.me/2011/12/17/charite-bien-ordonnee/

    2) Ce qu’il faut savoir sur les Encans bénéfices d’oeuvres d’art
    https://lavoieestlibre.me/category/dossiers/encan/

    Il est à souligner que SEULS les ORGANISMES DE CHARITÉ RECONNUS peuvent émettre des reçus d’impôt pour les dons (voir liste des organismes de bienfaisances dans l’article #2 ci dessus)

    Un reçu n’est émis à l’artiste que lorsque le don est entier et que l’ARTISTE NE PARTICIPE PAS AU PROFIT DE LA VENTE.

    Ceci dit, maintenant voici la cerise sur le sundae:

    Au Canada nous avons des lois qui permettent aux gens d’affaires et entrepreneurs qui veulent acheter une oeuvre d’un artiste Canadien de profiter d’une déduction dégressive annuelle de 33 % au Fédéral et 20 % au provincial, jusqu’à épuisement complet du solde – Ça ça veut dire que l’acheteur se fait rembourser à chaque année 33% et 20% du prix de l’oeuvre jusqu’à temps qu’elle soit remboursé au Complet * Oui, oui, oui, vous avez bien lu * ÇA NE LEUR COÛTE RIEN !!!!!!!!

    Donc il n’existe aucune raisons de demander aux artistes la charité. Car l’artiste lui, ne peut pas demander de reçu d’impôt à moins de faire don de son oeuvre sans demander profit et ça sera seulement pour la valeur marchande de son oeuvre qui est imposable (Pour un artiste méconnu, ça veut essentiellement dire le prix du matériel)

    La vraie façon de faire un encan est d’acheter l’oeuvre à l’artiste au prix demandé et de vendre ensuite aux enchères – Il va sans dire que quand on procède de cette façon, l »organisateur de l’encan fait des recherches, il se force pour trouver des philantropes, des entrepreneurs, des gens qui ont les moyens de faire des dons au lieu de Monsieur pis Madame tout le monde qui sont à la recherche d’une aubaine, ce qui a pour effet de diminuer la valeur marchande des oeuvres. Encore une fois, c’est l’artiste qu’on tire dans le pied!

    Ceux qui disent « Bin moi je suis un(e) artiste amateur, pis moi ça me tente de participer à cet encan là parce que c’est une cause qui me tient à coeur. Il n’y a pas de mal là dedans » Eh bien sachez que parce que c’est tout plein d’amateurs comme vous qui sont prêt à faire don de, ou à céder 50% de la vente de leur oeuvres qui vendent déjà pour des peanuts, ça vient nuire aux artistes professionnels qui ont déjà de la difficulté à vendre leur oeuvres à un prix décent. Aussi d’une autre part, ça continue d’exploiter l’ignorance des gens et des artistes qui ne sont pas trop au courant des faits concernant les reçus d’impôts, ni que l’artiste qui perçoit 50% de la vente n’y a pas droit.

    AMIS ARTISTES: Si la cause vous tient tant à coeur et que ça vous tente de faire un don, eh bien faites donc un don en argent et demandez un reçu pour vos impôts.

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    1. Merci pour les informations et les liens. Dans le cas présent, je ne participe pas à un encan mais à une vente. Je décide de remettre 50% à l’organisme organisateur. Pas de reçu d’impôt, je le sais. Il ne m’en coûte rien pour le transport des toiles puisque l’événement se tient dans l’édifice où j’ai mon local. Quant à la vente à rabais, je sais qu’il y a différentes points de vue là-dessus. Je ne pense pas que vendre mes tableaux nuisent aux artistes professionnels. S’ils sont professionnels, ils ont des canaux de vente différents et une autre clientèle. Je tomberais bien sur le dos de voir un collectionneur sérieux acheter une de mes toiles tout simplement parce qu’elle n’est pas chère. D’autre part, j’ai les tableaux mais pas nécessairement l’argent à donner à différentes oeuvres. Merci du partage de ton opinion. Bonne semaine !

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      1. Mon erreur. Je croyais que parlais d’un encan. Ceci dit, tu as raison sur un point quand tu dis que tu tomberais sur le dos de voir un collectionneur sérieux acheter une de tes oeuvres. C’est exactement pour cette raison là que je m’abstiens d’exposer au Centre d’art de Montréal. Avant de participer à quelconque exposition, je me renseigne, je fais des recherches sur les anciennes expositions, je consulte la liste des artistes, je fais des recherches sur eux, je vais voir leur site internet s’il y a lieu, j’analyse leur Porte-folio, je consulte leur CV, etc, et si je vois ne serait-ce qu’un seul artiste amateur dans le tas, c’est assez pour me convaincre de ne pas participer, ou en tout cas pour me faire réfléchir un bon bout. Ce n’est pas parce que je suis une snob, mais bien parce que je sais que les collectionneurs sérieux ne veulent pas avoir à faire le tri.

        Le hic, c’est que le Centre d’art de Montréal n’est pas le seul à faire des expositions ou louer des locaux à des artistes sans faire de sélections – Ils font presque tous cela (le seul critère de sélection c’est le $$) Ça fait que quand tu parles des canaux différents pour les artistes professionnels, je ne sais pas c’est quoi tu t’imagines, mais il n’y en a vraiment pas tant que ça. Il y en a tellement pas qu’on voit des artistes amateurs côtoyer des professionnels partout dans des expositions, dans des symposiums aux quatre coins de la Province et ils nous disent tous la même chose à propos des « canaux différents » pour les artistes professionnels (ce n’est pas la première fois je l’entend celle là).

        C’est bien qu’on s’entende qu’amateurs et professionnels ne font pas du tout parti de la même catégorie d’artistes. Mais justement, si on ne fait pas parti de la même gagne; Qu’est-ce que vous venez faire dans les expositions, les symposiums, les ventes d’art, pourquoi vous louez des locaux pour artistes? Pourquoi vous venez jouer dans les plates-bandes des professionnels? Après ça on entend le public dire que les artistes peintres au Québec c’est pas fort – Bin oui c’est sûr; le marché est saturé d’amateurs qui font fuir les collectionneurs et les artistes professionnels ne savent plus où aller — Je sais bien que ce n’est pas de ta faute Diane, mais c’est ça la réalité.

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      2. Kim, j’admire toutes les recherches que tu fais avant de sélectionner les endroits où tu exposeras. Plusieurs de tes questions seraient intéressantes à débattre dans un autre billet…Un jour peut-être?

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